Calligraphie chinoise écriture cursive 草書
Vers la fin des Han orientaux (25-220 apr. J.-C.), trois nouveaux styles, principalement dérivés du style des scribes 隷書 (Lishu), virent le jour : la cursive (Caoshu 草書), le régulier (Kaishu 楷書) et la semi-cursive (Xingshu 行書).
À cette époque, deux types de cursive font leur apparition : la cursive des scribes ou la cursive des sceaux (Zhangcao 章草), dérivée du Lishu et du Xiaozhuan (style« petit-sceau ») ; la cursive moderne ou la nouvelle cursive (Jincao 今草), qui est elle-même une évolution de la cursive des scribes.
Le terme chinois Cao 草 implique ici différentes connotations. Au sens propre, il se traduit par le mot « herbe » ; en calligraphie, on considère que les caractères se manifestent comme des herbes sauvages agitées par le vent. Dans un autre sens, on se réfère au terme « brouillon » ou « sténographie », ce qui exige une pratique plus rapide et moins formelle.
Dans la cursive, les traits d’un caractère sont exécutés de manière irrégulière sans obligation de respecter l’ordre initial. Au niveau de la structure, les lignes complexes sont déformées, remplacées ou supprimées pour accélérer les mouvements du pinceau. Des ligatures entre les traits sont également observables au sein d’un même caractère pour le Zhangcao et entre les caractères pour le Jincao : une liberté considérable qui s’érige en art.
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